L’écologisme actuel est-il une doctrine fixiste et catastrophiste venue d’un autre temps ?

L’écologie est la science qui étudie les écosystèmes.

Une idéologie s’est emparée de l’esprit de cette science : c’est ce qu’on appelle l’écologisme ou l’écologie-politique telle que ses idées sont distillées chaque jour dans les médias. Or cet écologisme gagne l’esprit de certains chercheurs en écologie et en climatologie (des informaticiens en fait).

Que raconte cet écologisme ?

– le climat idéal le plus clément n’ayant jamais existé sur Terre pour les espèces vivantes dont l’Homme est le climat récent. Or ce climat idéal est entrain d’être modifié. Cette modification n’est pas naturelle, l’Homme en est jugé responsable. L’homme détruit le petit paradis terrestre actuel !

– le refroidissement climatique tel qu’il était prévu par les climatologues dans les années 70 (voir épisode 1 dans la rubrique « Histoire) et son contraire, c’est à dire le réchauffement prédit par le Giec actuellement, sont dans les deux cas catastrophiques : sorties du climat idéal, toutes les espèces vivantes vont subir un tel stress que des extinctions sont inévitables. La biodiversité ne peut qu’en pâtir. La terre est en danger !

Cette fable du climat idéal qui aurait dû durer pour toujours si l’Homme n’était pas intervenu signe l’idée d’un fixisme.

Le fait de considérer tout changement comme étant une catastrophe pour la biosphère signe le catastrophisme de cet écologisme.

Or l’étude des climats du passé (la paléoclimatologie) et des fossiles (la paléontologie) nous dit que les climats sur Terre ont été très variables et que la vie y a toujours été présente. Penser qu’un refroidissement ou un réchauffement peut-être dangereux à la vie est inexact.

La théorie de l’évolution nous apprend que la variabilité des individus leur permettent de s’adapter à leur environnement. Par exemple, de nombreuses espèces actuelles – dont notre espèce – ont traversé sans heurts des climats aussi différents que la glaciation ou des climats jusqu’à 8°C plus chauds qu’actuellement. Penser que les espèces ne peuvent pas s’adapter à des changements climatiques et évoluer est aussi inexact.

L’écologisme actuel nous livre donc une vision du monde qui est fausse. Que des militants ignares ayant cette idéologie nous présentent une telle version, on peut le comprendre mais que des scientifiques censés avoir un regard sur le passé et des connaissances venant d’autres disciplines proches de la leur, disent la même chose, il y a du mouron à se faire quant à la légitimité de nos savants à nous révéler la vérité.

Non, nous ne vivons pas une époque « idéale » à la vie qui ne devrait jamais changer.

L’écologisme n’est donc pas en accord avec les données de la science moderne. L’écologisme distille une fable avec des doctrines du passé.

L’écologisme ne doit son succès auprès des gens qu’en jouant sur la peur de la destruction (du climat, des écosystèmes…), sur la corde sensible que l’Humanité est forcément mauvaise et destructrice et sur la morale (l’Homme doit faire le bien et protéger la nature). Or l’Homme fait partie de la nature et est donc en compétition avec ceraines autres espèces pour sa survie. S’il veut faire de l’élevage ou de la culture pour se nourrir, il doit lutter contre les espèces invasives destructrices de ses cultures, lutter contre les êtres vivants qui s’attaquent à son bétail… L’Homme n’a pas vocation a faire du bien à toute la nature, il n’a pas une mission bienfaitrice du fait d’un statut supérieur, il doit aussi s’en protéger. Regarder l’humain comme situé au-dessus des autres espèces et le désigner comme étant leur protecteur absolu est une autre fable de l’écologisme.

 

1 réflexion sur « L’écologisme actuel est-il une doctrine fixiste et catastrophiste venue d’un autre temps ? »

  1. Michel Le Rouméliote juin 10, 2020 — 5:04

    J’avais oublié cet article qui me rappelle mes jeunes années d’apprenti géographe, quand le Précis de Géomorphologie en usage à l’époque, nous présentait les théories fixistes et mobilistes pour rendre compte de la théorie de Wegener (les mobilistes) et de ses opposants devenus minoritaires (les fixistes). On sait qui avait raison après 60 ans de controverse.

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