Climat : qui complote vraiment ?

Et si dans les puissants modèles informatiques du Giec, s’était développée une intelligence artificielle dont le but serait de nuire à l’humanité ?

L’hystérie concernant les problèmes du climat, est présente chaque jour dans les médias. Pas un seul instant sans qu’une nouvelle prédiction catastrophique soit annoncée sur toutes les chaines télévisées et radiophoniques. La récente canicule en France pourtant brève et qui n’aura fait que trois mort est déjà identifiée dans tous les médias comme les prémices de la fournaise qui régnera bientôt sur tout le territoire en été.

Face à ce déluge de nouvelles plus terrifiantes les unes que les autres et aux discours politiques qui en découlent plus alarmants les uns que les autres, les français ont tendance à ne plus croire leurs médias et leurs politiques.

Alors, nos journalistes en font-ils de trop pour vendre du papier ? Sont-ils mal informés par les spécialistes scientifiques ? Nos politiques sont-ils trop crédules ? Ou bien les spécialistes se trompent-ils ?

Certains scientifiques climatosceptiques pensent qu’une intelligence artificielle (IA) se cache dans les programmes informatiques de modélisation du climat du futur, intelligence artificielle qui n’aurait pour but que de détruire la race humaine en profitant de la crédulité des climatologues et en leur confiance aveugle en leur modèles informatiques !
Alors, délires de climato-négationnistes ou réalité ?

Pour répondre à cette question nous sommes allés interviewer deux de nos plus grands spécialistes du climat, Hervé Treuleuleut et Jean Zouzou, honorable distingué du prix Nobel dont il arbore d’ailleurs la distinction sur le pan de sa veste. Nul doute que nos deux spécialistes arriveront à nous rassurer !

Bonjour messieurs ! Alors vous utilisez vous-mêmes ces programmes informatiques de modélisation du climat pour nous prédire toutes ces catastrophes à venir. Que pensez-vous des dires récents concernant une hypothétique IA cachée dans ces programmes qui vous fourniraient des prédictions apocalyptiques obligeant le monde à prendre des mesures qui nuiraient au développement de l’Humanité ?

HT : Ah, ah, ah, laissez moi rire ! Encore une énième façon pour les climatosceptiques d’essayer de nous discréditer aux yeux du public, mais nous avons entièrement confiance en nos programmes informatiques et en leurs résultats.

JZ : Oui, nos programmes ne sauraient nous mentir, c’est complètement stupide comme idée, nous ne sommes pas dans un film de science fiction où la machine se révolterait contre l’Homme. Voyons, cela n’a aucun sens !

Oui, mais justement, n’êtes-vous pas trop confiant dans ce vous disent ces programmes, n’êtes vous pas trop crédules ?

HT : Oui nous sommes confiants car nous contrôlons depuis le début toute la conception de ces programmes informatiques. Nous savons ce qu’ils contiennent et dans aucune mesure il n’y a d’éléments de programmation qui permettraient à nos programmes de prendre une quelconque décision.

JZ : Oui, certes ces programmes sont complexes, d’ailleurs aucun de nous ne peut en comprendre la totalité car ils reposent sur de nombreuses équations de la physique de l’atmosphère et du globe en général mais chacune des parties est bien comprise par de nombreux de nos programmeurs. Non, on pourrait éventuellement nous accuser que nos programmes sont mal faits et ne disent que des bêtises, mais y voir une IA, ah… ah… ah, laissez-nous rire une deuxième fois !

HT : Ah… ah… ah…

Mais justement, le fort de l’IA est de prendre naissance seule au sein d’une architecture informatique complexe et dans laquelle elle se met à évoluer d’elle-même. Ne se pourrait-il pas que vos modèles abritent une quelconque intelligence ?

HT : Non, impossible, nos modèles sont aussi « bêtes » que le système d’exploitation de votre ordinateur. Ils ne font que donner des résultats aux données qu’on y entre, ils font juste des calculs complexes à notre place, rien de plus. Ne vous mettez pas des idées farfelues en tête. Nos programmes de modélisation sont juste comme une grosse calculette !

JZ : Oui, c’est ça. Et même si on admettait que nos modèles aient développé un tant soit peu d’autonomie, comment pourrions-nous croire qu’ils aient développé une intelligence propre à nous nuire ?

HT : Oui… cela supposerait que nos programmes nous perçoivent comme des ennemis lesquels nous fourniraient des résultats adaptés pour nous nuire ce qui signifieraient qu’ils faudrait qu’il puisse connaitre aussi le fonctionnement de notre société pour pouvoir la détruire ! Voyons, cette idée est complètement irréaliste et absurde.

JZ : Il faudrait aussi que cette IA – pour qu’elle soit certaine de nous nuire – puisse imaginer à l’avance que les solutions que l’on propose face au défi climatique seraient nuisibles à l’humanité. Or ce que nous proposons à savoir : suppression des énergies fossiles, des véhicules thermiques, des climatiseurs et des voyages aériens émetteurs de GES, couvre-feu en soirée pour éviter le gaspillage d’énergie, diminution de la production d’objets en plastique, abaissement du taux de natalité à un enfant par couple, retour à une agriculture paysanne, favorisation sociale des personnes qui deviennent végétariennes… ne sont pas des mesures qui ont pour but de déstabiliser notre économie ou mettre en péril la population ! Allons soyons sérieux !

HT : Oui je dirais même que toutes les mesures proposées le sont pour le bien de la planète et cela ne fera que rejaillir sur la vie des gens et en aucun cas elles ne pourront nuire ni à la liberté du peuple ni à son épanouissement.

Justement les climatosceptiques disent que toutes ces mesures vont compromettre le développement de la civilisation et qu’elles sont liberticides.

HT : Oui tous ces gens sont négatifs et catastrophistes. Laissez-moi donner à vos lecteurs un peu d’espoir en citant Nicolas Nulot « il est urgent d’affronter la réalité. Nous devons absolument nous rassembler, au-delà de toutes nos barrières politiques, religieuses pour changer nos modes de vie. Ce modèle économique est obsolète. On est au bord de l’abîme. Quand Notre-Dame brûle, les flammes sont visibles, que l’on soit croyant ou pas, on est tous prêt à prendre un seau pour aller aider les pompiers. La planète se consume, mais on continue à cultiver nos différences, à s’appuyer sur des idéologies creuses. Il faut arrêter de dire aux gens qu’on a une grippe alors qu’il s’agit bien d’une tumeur ».

JZ : oui, ou bien les paroles pleines de bon sens de l’astrophysicien Aurélien Rabot : « nous sommes en guerre contre la fin du monde. C’est la vie elle-même qui est en train de se mourir sur la planète. C’est une véritable économie de guerre qu’il faut mettre en place, une économie de rationnement, d’efforts intenses qui nous sort de notre monde de confort. »

Effectivement, ces discours sont très rassurants ! Mais je reviens à ma question initiale : et si vos modèles informatiques vous induisaient en erreur ? Et si vous vous trompiez ?

JZ : Comme nous vous l’avons dit, c’est impossible. Nos résultats concernant le réchauffement climatique sont fiables à 99,99 %.

Mais nous pourrions penser que vous faites trop confiance à la machine et aux données qu’elle vous sort, que vous êtes trop naïfs. Pourquoi croiriez-vous aveuglément aux informations que vous communiquent vos machines sur un système si complexe et chaotique qu’est le climat?

HT : Nous ne sommes pas les seuls à travers le monde à faire des modélisation sur le sujet, il y a une vingtaine de labos et nous arrivons tous à peu près aux mêmes prévisions. Donc non, nous ne sommes pas aveuglés par nos résultats. Des équipes partout dans le monde vérifient tous ces résultats. Nos modèles et nous, c’est du sérieux !

Vous voulez dire qu’à une vingtaine d’équipes vous donnez le là aux décisions politiques qui vont établir et construire notre futur ?

JZ : Oui, si on peut dire, nous contrôlons en quelque sorte le monde, à notre petite échelle bien sûr !

HT : Oui, à une poignée de scientifiques, nous devrions pouvoir changer le monde. Mais nous ne pourrions rien si les politiques et autres décideurs n’étaient pas aussi crédules.

JZ : Oui, nous devons admettre que nous profitons un peu de la nature humaine, de ses peurs de ses faiblesses et de ses bons sentiments, mais il faut que vous compreniez que c’est pour notre bien à tous. Les cerveaux dont parlaient les climatosceptiques ne sont pas derrière ou dans les machines, mais bien à l’abri de crânes bien humains ! Nous pourrions bientôt devenir les maîtres du monde et…

HT : Chut Jean, n’en dit pas trop, n’allons pas éveiller chez les climatosceptiques de nouveaux soupçons non fondés sur le sérieux de notre travail !

Et bien messieurs Treuleuleut et Zouzou, merci de nous avoir rassuré sur vos modèles informatiques. Et nous espérons tous que la Terre est bien gardée et entre de bonnes mains !

JZ : N’ayez crainte, faites nous confiance…

 

 

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